Une désolation parfois, pour mon homme, dont l’Indice Romantisme (Copenhage, tu m’inspires…) est pourtant extraordinairement élevé ; combien de films de série B vus pour une minuscule scène où le raffinement le dispute aux élans du coeur, hum, combien ?
J’aime les comédies sentimentales américaines, la littérature anglaise du 19ème, « les hauts de Hurlevent », les sentiments meurtris, « Jane Eyre », le baiser final de « my blueberry nights » , les retrouvailles sur les quais de gare, les paquerettes (
J’aime l’amour.
Les histoires d’amour.
Quand elles commencent mal et finissent bien, ou vice-versa.
Alors, après m’être plombée le cœur avec « des hommes », je commande à mon libraire (à l’IR très élevé) un livre où les mots seraient légers comme des plumes, l’espérance un leitmotiv, les lendemains beaux.
Il me ramène « La délicatesse » de David Foenkinos.
Je m’y plonge avec délectation. Au début. Le premier tiers est à la hauteur de mes attentes : une histoire d’amour, telle une anecdote, quelques années d’une vie, tel un élan, résumées en 50 pages, vives, drôles, incarnées.
Et puis la brisure, nette, qui arrive si vite, qui nous surprend, comme l’héroïne, en pleine lecture. Quelques magnifiques pages à cet endroit précis du livre.
La reconstruction, lente, douloureuse, chaotique, est aussi une partie intéressante du roman.
Ca se gâte lorsque frémissent à nouveau les sentiments amoureux, je suis restée hermétique à cette deuxième histoire, dommage.
Au final, je me souviendrais que Foenkinos a sa petite musique des mots, la finesse, le sens de l’empathie, mais que c’est bien peu pour un roman.
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